4em de couverture :
André Boniface, centre mythique du rugby des années 1960 formait avec son frère Guy une paire sans égal qui prit fin avec la mort de ce dernier dans un accident de voiture la nuit du 1er janvier 1968. On a beaucoup raconté l’histoire des frères Boniface jusqu’à cette date. On connaît moins la suite : André arrêta toute activité liée au rugby à la mort de son frère. Sa douleur et son aversion étaient si fortes que regarder un match à la télévision lui était insupportable.
Au printemps 1969, son club du Stade Montois lui demande d’entraîner l’équipe qui perd pied dans le championnat. Il accepte de relever le challenge. Trois mois plus tard, l’ouvreur titulaire se blesse gravement. Et André rejoue à l’âge de 35 ans. L’équipe qu’il entraîne et qu’il va diriger comme capitaine est composée d’une poignée de vieux briscards (dont l’immense Benoît Dauga) et de minots de 20 ans dans les lignes arrières pour qui André est le modèle absolu. Il développe un rugby fidèle à sa philosophie et à ce qu’il a pratiqué avec Guy : tout pour l’attaque, le jeu, les cadrages débordements, la fameuse passe croisée… et ça marche.
Le livre est un récit centré sur la période 1969 - 1972 au terme de laquelle André cesse d’entraîner dans des circonstances picaresques. C’est une vraie belle histoire de rugby avec la renaissance d’un grand joueur, la transmission d’un style de jeu à une nouvelle génération, qui repose sur le don (la passe), le mouvement et l’évitement (plutôt que le choc frontal). André lui-même mais aussi nombre de ses anciens partenaires témoignent de cette histoire unique et donc universelle, nourrie également des souvenirs personnels de l’auteur
L'auteur : Olivier de Baillenx
D’origine montoise et passionné de rugby depuis son plus jeune âge, Olivier de BAillenx connaît bien le rugby landais pour y avoir déjà consacré un livre, Finale 63, qui retrace la grande finale qui opposa le Stade Montois à l’US Dax de Pierre Albaladejo. Publié en 2013 par Atlantica.