Philippe Lescarret et "Le silence des pins" : les dessous de l'œuvre

Les dessous du Silence des pins, roman landais à succès par Philippe Lesarret.

·         Après 4 romans policiers, qu’est ce qui t’a amené à écrire du Feel-good ?

Ce qui m'intéresse, dans l'écriture, c'est ce qu'on fait passer entre les lignes. Je voulais témoigner sur les sujets de notre société (la défense de l'environnement, les conflits de génération, la vision du couple, etc) sans y mêler forcément un meurtre.

·         Pourquoi avoir choisi les Landes plutôt que le Béarn pour cette nouvelle histoire ?

Parce que je suis très attaché aux Landes, où j'ai travaillé quelques années, mais surtout où je passe tous mes étés depuis cinquante ans. J'adore autant les plages de la Côte d'Argent que celles des grands lacs et que la forêt de l'intérieur. C'est mon père, originaire de Saugnac-et-Muret, qui m'a transmis cette passion.

·         Qui a été le premier lecteur/lectrice du Silence des pins ?

 Sandrine, ma première lectrice depuis 26 ans. 

·         Même si tu as quitté l’univers du polar, il y a bien une enquête en fil rouge dans ce livre, impossible de renier tes racines ?

Oui, je n'ai pas pu m'empêcher de récidiver. Mais Erwan et Tiphanie ne mènent pas une enquête policière. Ils sont probablement là pour remplir une mission : permettre à deux personnes de faire le deuil d'un disparu. 

·         Est-ce qu’il y a une chanson qui pourrait illustrer ce nouveau roman ? Ou une playlist idéale à écouter en lisant 

Hôtel California, que Tiphanie écoute dans le train qui la mène à la gare d'Ychoux. J'adore la reprise des Gipsy Kings, que j'ai connue grâce à mon ami Ali.

·         La vie en van ? Tu y penses ?

Oh oui ! Un jour, j'aimerais retourner en Afrique de l'Ouest, mais cette fois par la voie de la route et en longeant autant que possible la côte atlantique.

·         On te retrouve souvent en dédicace / salon, c’est important pour toi, la rencontre avec les lecteurs ?

Les salons et les séances de dédicace transforment un travail solitaire en véritable partage. Le retour des lecteurs est essentiel, surtout quand ils ont lu plusieurs ouvrages et qu'ils deviennent des fidèles. Récemment, une lectrice m'a confié avoir versé une larme en refermant mon livre : le plus beau des compliments !

·         Un indice sur ton prochain projet ?

Un romanquête sur un fait divers qui s'est déroulé dans les Landes en 1985.