Le saviez-vous ? 3 anecdotes insolites sur la Nouvelle-Aquitaine

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À l’occasion de la sortie dIl était une fois en Nouvelle-Aquitaine..., nous vous proposons de découvrir 3 anecdotes insolites pour (re)découvrir cette belle région. De quoi vous mettre l’eau à la bouche en attendant de découvrir l’intégralité de ce bel ouvrage signé Monique Dollin du Fresnel !

ANECDOTE N°1 : L'étrange cadeau du roi Richard Cœur de Lion à la ville de Châlus

À l’époque, la ville de Châlus appartient au vicomte de Limoges, Adhémar V, lui-même sous le contrôle du roi d’Angleterre ! En 1189, Richard et couronné roi d’Angleterre et décide de partir en croisade. Il ne rentre de ce périple qu’en 1194. Pendant son absence, son frère Jean sans Terre s’est arrogé son royaume et le roi de France, Philippe-Auguste, en a profité pour annexer les territoires anglais, l’Aquitaine et l’Anjou, au royaume de France. Les vassaux de Richard, dont le vicomte de Limoges, ont décidé de prendre quelques libertés.

Pour contraindre Adhémar V, Richard décide d’assiéger son château de Châlus. Le 26 mars 1199, le roi sort de sa tente, sans armure, et défi un arbalétrier qui se trouve sur les remparts. Celui-ci ajuste son arme, vise et… tire !  Le roi d’Angleterre est touché, la blessure s’infecte et quelques jours plus tard, il décède… non sans avoir auparavant légué ses entrailles, la partie la moins noble de son corps, à la ville de Châlus. C’est ce qui s’appelle avoir de l’humour !

 

ANECDOTE n°2 : Un prince ottoman a été confiné dans la Creuse !

À la mort de Mehmet II, sultan de l’empire ottoman, en 1481, ces deux fils se disputent sa succession. L’aîné Bajazet s’empare du pouvoir et oblige son cadet, Zizim à s’enfuir. Profitant du christianisme de sa mère, ce dernier trouve refuge à Rhodes, auprès de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et du Grand-Maître, le Creusois Pierre d’Aubusson.

C’est sans compter sur son frère, Bajazet, qui propose au Grand-Maître de le garder prisonnier contre une importante rançon dans l’espoir de le voir assassiner, un jour ! Pierre d’Aubusson accepte mais méfiant, et afin de garder un argument de poids pour d’éventuels négociations, décide d’exiler Zizim en France. Après un long voyage et de nombreuses haltes, pas moins de 5 ans après son arrivée au sein du duché de Savoie, le prince turc Zizim arrive dans le royaume de France, dans les terres familiales de Pierre d’Aubusson, à Bourganeuf, dans la Creuse actuelle.

Si sa captivité est loin d’être austère, elle le plonge néanmoins dans une solitude absolue. Le prince reste à Bourganeuf deux ans avant d’être envoyé en Italie, au château Saint-Ange, sous la surveillance des papes. Il meurt en 1495, probablement d’un empoisonnement, peu de temps après avoir rejoint les armées françaises du roi Charles VIII, alors en pleine guerres d’Italie.  

ANECDOTE N°3 : Possession au couvent des Ursulines !

Tout commence en 1632. La situation du royaume de France n’est pas brillante : le royaume sort tout juste des guerres de religion entre protestants et catholiques et une épidémie de peste a ravagé la ville cinq mois plus tôt… L’affaire prend place au couvent des Ursulines de Loudun. Les Ursulines appartiennent à un ordre religieux enseignant mais cloîtré. À cette période, 17 religieuses vivent dans le couvent, principalement issues de milieux sociaux aisés.

Un jour qu’elles se promènent, la mère supérieure et deux sœurs jurent avoir aperçu l’ombre de l’abbé Moussaut, leur aumônier. Problème ? Il est mort et enterré depuis quelques mois… Quelques jours plus tard, les trois femmes convulsent, grimacent et se mettent à dire d’horribles blasphèmes ! L’affolement est total d’autant plus que d’autres sœurs affirment avoir vu le fantôme. À chaque fois, s’ensuit toute une série de comportements anormaux : elles cessent de s’alimenter, courent à demi-nues, grimpent sur le toit du monastère… Peu à peu, un nom ressort : Urbain Grandier.

Accusé d’être responsable de tous ces maux, il s’agit du curé de la ville, farouche opposant à Richelieu et très bel homme. L’affaire fait les affaires du cardinal Richelieu qui s’arrange alors pour faire disparaître un rival gênant après avoir pris soin de faire exorciser les religieuses ! En 1634, Urbain Grandier est jugé, reconnu coupable et condamné à être brûlé vif ! Malheureusement sa mort ne signifie pas la délivrance des Ursulines dont les crises de possession vont continuer jusqu’en 1637 ! Alors à votre avis, coupable ou innocent ?

Si ces anecdotes vous ont plu, vous pouvez les retrouver en intégralité, assorties de 27 autres anecdotes, dans Il était une fois en Nouvelle-Aquitaine... de Monique Dollin du Fresnel, disponible en librairie ou sur notre site.

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