4ème de couverture:
Deux siècles sur une grande partie de l’Europe méditerranéenne et des Balkans. Naples, joyau de la domination angevine, conserve les empreintes des structures administratives, politiques, économiques et religieuses d’une famille qui fit tout pour pérenniser sa présence et associer les habitants à sa domination. Jusqu’à la défaite du dernier angevin de Naples, René d’Anjou, contre Alphonse V d’Aragon en 1442, la ville se couvre de palais et d’édifices religieux, marquant les dévotions successives, les initiatives de pouvoir ainsi qu’un mécénat artistique de tout premier plan. Du château de l’OEuf dominant les vues de Capri et de la pointe de Sorrente, jusqu’à la piazza del Mercato, de Santa Maria Donna Regina au Duomo, de San Lorrenzo Maggiore à Santa Domenico Maggiore jusqu’à l’église de l’Incoronata, ce sont non seulement les oeuvres mais aussi les hommes que l’on contemple et que l’on comprend. Se révèle alors la Naples de Boccace, de Pétrarque ou de Giotto, de Marie de Hongrie et de Robert le Sage, durant deux siècles d’âpres intrigues et de sanglants combats, deux siècles de patientes commandes artistiques exhumées sous les pas du visiteur ; au creux de la ville bruyante et moderne, on retrouve en silence un passé prestigieux.
auteure :Fabienne Coudin historienne, docteur en archéologie et professeure de Lettres .