Vivre ensemble ou côte à côte? Réflexions d’un élu local des années 1980 à nos jours

La République et la démocratie sont des modes d’organisation qui permettent de vivre ensemble dans la liberté d’expression, le respect des uns et des autres, et le refus de la violence comme solution aux différences et possibles conflits.
Un bien commun fragile, toujours en équilibre, jamais définitivement acquis. On le sait, les situations économiques difficiles, la précarisation sociale, le développement des inégalités, le chômage ne favorisent pas le jugement, mais au contraire les préjugés, les idées toutes faites, les clichés et les boucs émissaires.
Par ailleurs, la montée du communautarisme, le retour des orthodoxies religieuses et le développement du terrorisme ont accru les craintes et l’angoisse, sentiments compréhensibles, mais pas toujours propices à la raison. L’émotion n’est pas toujours bonne conseillère.
De la peur de l’étranger aux insidieuses rumeurs, des amalgames sur les immigrés au pernicieux poison du racisme, Jean-Paul Nunzi s’appuie sur son expérience et revient sur les trente dernières années pour souligner et analyser une aggravation désastreuse et dangereuse.
Il part du constat des difficultés du vivre-ensemble et fait des propositions pour un échange constructif afin de bonifier la vie sociale.