A la suite des plus légers que l'air, de Wilbur Wright, de Blériot et des écoles françaises d'aviation, ce dernier volet fait apparaître comment l'aéroplane, devenu "avion" accède au statut de "cinquième arme" et se voit affecter des missions qui, d'après les experts de l'époque, doivent bouleverser la conduite de la guerre. Nous marchons dans les pas des militaires qui, après avoir suivi à Pau ou ailleurs, chez les civils, une formation les conduisant au brevet de l'Aéro-Club de France, poursuivent une instruction spécifique dans la nouvelle Ecole d'Aviation militaire implantée au Pont-Long. Nous suivons les étapes qui en font pendant la première guerre mondiale le haut lieu de formation de la Chasse française. C'est certainement le centre d'instruction de pilotes et de mécaniciens le plus important qui fournit aux armées des milliers de spécialistes, malgré les restrictions de toutes natures qui ne manquent pas d'affecter son fonctionnement comme elles touchent les civils (et lui valut le surnom de Saumur de l'aviation).
Nous vous invitons à d'étonnantes découvertes qui présentent, pour ce qui concerne la durée du premier conflit mondial, un caractère unique et inédit grâce au témoignage du commandant de l'Ecole, le capitaine Campagne, sans lequel nous n'aurions jamais pu connaître avec autant de précision le fonctionnement de ce centre de formation de mécaniciens, mitrailleurs et de pilotes de chasse.