Cet ouvrage est le fruit de nombreuses années de recherches dans des archives diverses et dans la lecture d'ouvrages d'historiens et de chroniqueurs, s'appuyant uniquement sur des documents écrits. Il s'articule en deux parties. La première répond aux questionnements de beaucoup d'Arzacquois, anciens, nouveaux éxilés, et intéressera tous les amoureux de l'Histoire curieux de connaitre l'histoire de ce village. La seconde partie rassemble par des thèmes des articles parus dans le Bulletin Municipal de la communce au cours des dernières décennies qui concerne surtout la vie quotidienne des Arzacquois. On y retrouve des noms de lieux, de maisons et celles des grandes familles du village.
4e de couverture :
Située géographiquement à la lisière Nord des collines béarnaises, Arzacq domine du haut de sa ligne de crête le pays landais tout proche :Tursan et Chalosse sont en effet ses voisins immédiats et la «frontière» administrative qui délimite les deux départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes passe sur son territoire. Si les Constituants de 1790 qui ont créé les départements ont somme toute plus ou moins respecté « la géographie » en faisant d'Arzacq un chef-lieu de canton béarnais, on peut par contre affirmer qu'ils ont commis une faute grave envers l'Histoire, car le passé d'Arzacq est bien Landais et non Béarnais.
Cependant la complexité de l'administration sous l'Ancien Régime offrait de telles particularités que du point de vue religieux notre dépendance était bel et bien béarnaise. Vicomté de Louvigny et Vicomté de Sault-de-Navailles tombaient en effet sous l'autorité de l'Evêque de Lescar et formaient une région que l'on désignait encore sous le nom de «Petit Lescar en France». A ce titre, Arzacq aurait été le siège de l'Officialité, ce tribunal ecclésiastique qui, à l'occasion, se substituait à la Justice Seigneuriale et Royale.