Le nouveau livre de Thomas Ferrer " Un long siècle d’exils. Proscrits, évacués, apatrides, réfugiés, expulsés, déplacés,(r)apatriés des années 1870 aux années1980 " aux éditions Cairn.
La première partie du livre sera consacrée aux années 1870 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Une période cruciale en France pour l’enracinement des valeurs républicaines et la définition de l’identité nationale alors que des carlistes espagnols monarchistes s’invitent sur le territoire hexagonal puis que la Grande Guerre oblige l’État à trouver des réponses dans l’urgence pour accueillir les évacués des régions du Nord ou des pays voisins envahis. Ensuite, la question des « réfugiés de la paix », mais aussi le cas des apatrides arméniens et russes dans les années 20, le sort des juifs fuyant l’Allemagne nazie ou des républicains espagnols traversant les Pyrénées dans les années 30, seront abordés à travers certains parcours particulièrement significatifs.
Puis la Seconde Guerre mondiale et le nombre massif de réfugiés qu’elle a généré sera évoquée et l’on essaiera de montrer comment les catégories et les restrictions définies par Vichy et les forces d’occupation ont évolué durant le conflit. Thomas Ferrer se penche enfin sur la guerre d’Algérie qui elle aussi a charrié nombre de déracinés dont la dénomination a varié, à l’image du conflit qui a provoqué leur départ. Sans être exhaustif, on peut signaler par exemple : Français de souche européenne, pieds noirs, rapatriés ou Français de souche nord-africaine, supplétifs, harkis.
Cette dernière strate de l’étude s’achèvera par l’exil des Chiliens à la suite du coup d’État du général Pinochet et l’arrivée des boat people, dernière catégorie de population à avoir été admise massivement en tant que réfugiée sur le territoire français.
FERRER Thomas
Le nouveau livre de Thomas Ferrer " Un long siècle d’exils. Proscrits, évacués, apatrides, réfugiés, expulsés, déplacés,(r)apatriés des années 1870 aux années1980 " aux éditions Cairn.
La première partie du livre sera consacrée aux années 1870 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Une période cruciale en France pour l’enracinement des valeurs républicaines et la définition de l’identité nationale alors que des carlistes espagnols monarchistes s’invitent sur le territoire hexagonal puis que la Grande Guerre oblige l’État à trouver des réponses dans l’urgence pour accueillir les évacués des régions du Nord ou des pays voisins envahis. Ensuite, la question des « réfugiés de la paix », mais aussi le cas des apatrides arméniens et russes dans les années 20, le sort des juifs fuyant l’Allemagne nazie ou des républicains espagnols traversant les Pyrénées dans les années 30, seront abordés à travers certains parcours particulièrement significatifs.
Puis la Seconde Guerre mondiale et le nombre massif de réfugiés qu’elle a généré sera évoquée et l’on essaiera de montrer comment les catégories et les restrictions définies par Vichy et les forces d’occupation ont évolué durant le conflit. Thomas Ferrer se penche enfin sur la guerre d’Algérie qui elle aussi a charrié nombre de déracinés dont la dénomination a varié, à l’image du conflit qui a provoqué leur départ. Sans être exhaustif, on peut signaler par exemple : Français de souche européenne, pieds noirs, rapatriés ou Français de souche nord-africaine, supplétifs, harkis.
Cette dernière strate de l’étude s’achèvera par l’exil des Chiliens à la suite du coup d’État du général Pinochet et l’arrivée des boat people, dernière catégorie de population à avoir été admise massivement en tant que réfugiée sur le territoire français.
4e de couverture :
« Crise des migrants », « crise des réfugiés », « crise de l’asile », « crise de l’hospitalité ». Toutes ces expressions traduisent un malaise des sociétés contemporaines face à l’accueil de populations qui, sous la contrainte, souvent dans l’urgence, quittent leurs pays d’origine pour trouver refuge. L’histoire permet de mettre en perspective les situations actuelles et d’observer à quel point certains discours et pratiques révèlent une forme de continuité, ou à l’inverse, des moments de rupture dans le domaine de l’accueil ou du non-accueil des personnes déracinées. Cette recherche s’appuie sur des exemples concrets, puisés notamment dans les archives départementales des Hautes-Pyrénées, et plus largement, dans le grand Sud, qui fut à diverses reprises une zone de passage, d’hospitalité, mais aussi de relégation. Le fil conducteur est l’idée que les exilés et leurs itinéraires heurtés et discontinus en disent autant, si ce n’est plus, sur les pays qu’ils quittent que sur les États et les sociétés de transit ou d’accueil.
Le point de départ de l’analyse est les années 1870, où l’idée de nation s’enracine en France délimitant ainsi plus strictement un « nous » et un « eux ». Les années 1980 où la gestion de l’asile connaît un basculement majeur, riche d’enseignements pour comprendre les dynamiques actuelles, constitue la période finale et conclusive de ce livre. L’étude proposée en allant, parmi d’autres, des carlistes espagnols aux boat people en passant par les rescapés du génocide arménien, les républicains espagnols, les (r)apatriés d’Algérie, tente de donner à réfléchir sur les responsabilités de l’État, mais aussi de chacun dans son rapport à cet inconnu, notre semblable, qui vient chercher de l’aide, un temps de répit, un lieu de refuge.
Vous aimerez peut-être aussi
Livraison offerte dès 40€ d’achat en France, Andorre et Monaco
Expédition express en 48H pour toute commande passée avant 14h
Paiement en ligne 100% sécurisé par carte, Paypal ou chèque
Un service client au petit soin disponible du lundi au vendredi
