Plus de 100 châteaux et maisons nobles qui, pour l’essentiel, furent élevés entre le XI e s. et la Révolution. Ils égrènent le paysage comme dans le Haut Moyen Âge les donjons en bois assis sur des mottes qui balisaient la féodalité naissante.
Si les ruines romantiques traduisent « grandeur et misère » des époques traversées, bon nombre de lieux conservés jusqu’à nos jours le doivent à des transformations « au goût du jour » qui leur ont permis d’échapper au triste sort de carrières de pierres.
Parmi ceux-ci, le patrimoine privé se distingue en nombre, grâce à l’abnégation et à la volonté de conservation des propriétaires successifs. Un certain nombre d’entre eux, dont l’œuvre s’apparente à des résurrections, ont été primés ces dernières décennies.
Cet ouvrage sait faire parler les pierres en évoquant familles et événements qui les ont habitées.