RAVIER Pascal

Pascale Ravier est instituteur à Castres, a passé une grande partie de sa vie sur le plateau de Lannemezan, à l’entrée de la Vallée d’Aure. Neveu de Jean et Pierre Ravier, c’est en famille qu’il découvre la montagne et sur leur trace qu’il «entre en Pyrénéisme».

C'est un peu un hymne à cette vallée toute proche que vient de publier Pascal Ravier. Pour l'auteur du livre, ce montagnard chevronné, cette entaille de 50 km, qui s'étend de la lande lannemezanaise jusqu'à l'Espagne en passant par les murailles de Baroude, regorge de trésors souvent méconnus. Seuls, égoïstement, quelques pyrénéistes et grimpeurs confirmés en connaissent l'existence.
Pour Pascal, dès son plus jeune âge, pas d'autres chemins possibles que ceux des Pyrénées. Tout jeune déjà, dans le sillage de Jean et Pierre Ravier, ses oncles illustres - ses tontons montagnards - irrémédiablement « contaminés », Pascal sillonne ces Pyrénées, cette vallée toute proche. D'autant que c'est son père Paul, passionné de nature, pyrénéiste, médecin de son état à Lannemezan qui, du côté du Montaspet, dans le Nistos, lui fit faire ses premiers pas de montagnard.
Depuis, les courses, les randonnées, les escalades, garnissent copieusement le carnet de route de Pascal. La vallée d'Aure est un peu son jardin. Beaucoup de joie et de bonheur à parcourir la montagne. La montagne n'est pas avare de sensations et de plaisirs. Mais comme une grande dame qu'elle est, elle ne pardonne rien. Paul Ravier, le docteur bien connu à Lannemezan, laissera sa vie sur les pentes de l'Arbizon en ce triste 29 juillet 2001.
Tenté un moment de tout abandonner, Pascal Ravier extrait 100 courses d'escalade des ses souvenirs, et publie « Vallée d'Aure morceaux choisis ». Le choix a été difficile concède l'auteur.
« Beaucoup de courses me tenaient à coeur, mais j'ai dû faire un choix. Il y en a pour tous les niveaux. Je n'ai pas voulu me cantonner à une approche exclusivement technique de ces itinéraires. Je ne voulais pas faire un « catalogue » brut et sans saveur. Je considère qu'un « topo » (puisque tel est le terme approprié) doit être explicatif et descriptif, sans perdre de vue le milieu naturel dans lequel évolue le pratiquant. »
Pour Pascal, il importait de ne tomber dans le piège des descriptions fades et sans saveur. Un clin d'œil historique, aussi succinct soit-il, rend hommage à la conquête des sommets de la vallée ainsi qu'aux hommes impliqués dans l'exploration des itinéraires décrits.
Néouvielle, Arbizon, Gerbats, Campbieil, Pic-Long, Ramoung, les Halharisès, autant de noms évocateurs de cette vallée d'Aure.
Des voies d'escalade sont tombées dans l'oubli ou la désuétude. D'autres ont été ouvertes ou remises au goût du jour. Pour Pascal Ravier, il importait d'en rafraîchir l'inventaire. Même si l'ouvrage dédicacé samedi, à la Maison de la presse de Lannemezan, fera à coup sûr date dans le microcosme montagnard, pour autant l'auteur ne voit dans son livre aucune velléité ou prétention à remplacer ou même imiter ce qui reste la référence en la matière, « Le Guide Ollivier ».

Désolé pour le dérangement.

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