MAFFRE Marie-Hélène , Philippe MAFFRE, Dominique DUPLANTIER

Duplantier Dominique, auteur, Editions Cairn

Marie-Hélène Maffre a été ingénieur au Service Patrimoine et Inventaire de la Région Aquitaine.

Philippe Maffre, docteur en histoire de l’art est ingénieur à la conservation régionale des monuments historiques d’Aquitaine et conservateur des antiquités objets d’art de la Gironde.

Fils d’un père landais et d’une mère d’origine basque, Dominique Duplantier est né à Bordeaux en 1945. Après des études d’histoire en Faculté des Lettres, il intègre les Beaux-Arts de Paris où il s’initie à la gravure. À Paris en 1973, il est choisi par le centre Pompidou avec une trentaine de dessinateurs d’humour comme Reiser, Chaval, Bosc, Bretécher, Mose, Topor et d’autres, pour participer à l’exposition « Drôle de solitude ». En 1974 et 1975, il réalise des bandes dessinées pour les magazines Zinc et Charlie Mensuel. En 1977, il quitte Paris et s’installe à Ondres, village du Sud des Landes où il réside toujours. En 1978, la rencontre avec Claude Aubert, architecte chargé de la rénovation du quartier Saint-Pierre de Bordeaux, est décisive pour la suite de sa carrière. Pour lui, il dessine le plan « axonométrique » de ce quartier historique de Bordeaux. La même année, il dessine le plan de Bayonne qu’il expose au musée Bonnat avec les planches de son livre Bayonne publié aux éditions Utovie. Parallèlement, il continue une œuvre personnelle qu’il présente au musée des Beaux-Arts de Pau, à la galerie Le Troisième Œil de Bordeaux et au club des dessinateurs d’humour de Paris « Le jardin de la paresse » en 1981. En 1988, après avoir réalisé, à main levée, une vingtaine de plans de ville et exposé en divers lieux, il est appelé par Pierre Marchand directeur de « Gallimard Jeunesse» afin de créer, à Bayonne, un atelier, pour participer à l’illustration des Guides Gallimard. Avec une équipe de cinq dessinateurs et deux coloristes, il élabore une cinquantaine de plans de ville de France, de très nombreux dessins d’architecture ou « élévations » et des plans de régions. En 1997, à l’issue du contrat avec les Éditions Gallimard, Dominique Duplantier crée, en compagnie de trois associés, les « éditions du Quai Rouge » pour réaliser et commercialiser des affiches, des « posters » et des cartes postales sur des thèmes régionaux. En parallèle, avec son équipe, il collabore à divers magazines comme GÉO, Pyrénées-magazine, Détours en France, National Geographic, Air France Magazine, ainsi qu’avec plusieurs sociétés de cartographie. En 2007, il expose à Urdax une centaine de dessins qui illustrent trente ans de travail personnel. Fin 2008, il publie aux éditions Cairn un ouvrage de 400 dessins dans le livre  Maisons du Pays basque dans lequel il propose « une lecture nouvelle » du paysage architectural du Pays basque, éloigné des inventaires établis par les cercles d’architectes ou de photographes. Cet ouvrage a un grand succès. Deux années de travail intensif seront nécessaires pour le repérage et la réalisation des dessins du livre Bordeaux les rues du centre historique. Il est le père de Joseph et Mario du groupe Gojira et de la photographe Gabrielle Duplantier.  Dominique Duplantier est un amoureux timide et talentueux. Amoureux du Pays Basque qu'il observe de son atelier de Ondres depuis 30 ans et qu'il traduit à travers des dessins d'une technique particulière parfaitement maîtrisée : la représentation axonométrique. Vous ne le rencontrerez jamais dans des cercles mondains, fussent-ils artistiques ou prétendument tels. Et pourtant, les grandes maisons d'édition comme Gallimard connaissent ses dons, sa puissance de travail, la justesse et l'esthétique de ses rendus. Aujourd'hui, il nous livre le résultat de mois et de mois de ballades à travers toutes les communes du Labourd, de la Basse-Navarre et de la Soule. Objectif : rendre hommage à la maison basque, à la culture paysage qui lui est attachée, à la diversité qui est parfois ignorée. Représentation subjective d'impressions révélées par un détail découvert sur un linteau navarrais, sur un toit pentu d'ardoises souletin, dans l'éclat d'un mur blanchi labourdin. Ne nous y trompons pas : au-delà des clichés habituellement répandus, la maison basque est diverse et renvoie à des histoires lointaines ! Regardez le jeu de couleurs et de lignes sur la façade de cette maison de Mendive : l'encadrement de pierres rouges et grises rappelle sans conteste cette influence orientale qui marque l'architecture de Cordoue à Vezelay. Quel bonheur de découvrir ce que l'on croyait connaître et - allez savoir pourquoi ! - qu'aucune photographie ne rendra aussi bien, aussi justement ! D'autant que l'aquarelle de Francine Callède a la précision et la légèreté que 20 ans de collaboration avec Dominique Duplantier ont magnifiées. Et que le texte d'Odile Contamin apporte par sa science épurée l'éclairage indispensable.

 

Désolé pour le dérangement.

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