Test : la vie au quotidien

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Nous vous proposons un quiz humoristique afin de connaître quelle aurait été votre parfait enterrement de vie de jeune fille ou de vie de garçon selon trois ouvrages tirés de la collection La vie au quotidien.

De tous temps, les mœurs et les coutumes ont variées en fonction des régions du monde. Notre collection permet d’en apprendre plus sur nos ancêtres du Sud-Ouest. Mais trêve de blablas, prenez un papier ou votre téléphone et notez la lettre correspondant à chacune de vos réponses. À la fin, faites le total pour savoir quelle lettre vous avez le plus. Vous allez voir que les résultats sont étonnants et nous vous conseillons de tous les lire après le votre, vous allez certainement apprendre des anecdotes très amusantes. Trois choix, trois résultats :

1- Votre matière préférée :

a) Le bois

b) Les plantes

c) Le cuivre

bois

2- Votre couleur préférée :

a) Orange

b) Rouge

c) Jaune

3- Le cadeau que vous détesteriez le plus recevoir :

a) Un cercueil

b) Des cornes de bœuf

c) Une croix en cuivre

4- Et à l’inverse celui que vous préfèreriez recevoir :

a) Un flacon rempli de larmes de fée

b) Un poème très engagé

c) Une chaîne en or

5- Votre situation actuelle :

a) Célibataire

b) Veuf

c) En recherche très active quitte à supplier à genoux le(a) moindre venu(e) de vous faire rentrer dans sa vie

6- Dans quel trait de caractère vous reconnaissez vous le plus :

a) Dramatique

b) Moqueur

c) Matérialiste

7- Votre soirée romantique idéale serait passée :

a) Au coin du feu

b) Dans un concert, plus il y a de bruit, mieux c’est

c) À table avec une bonne collation

8- En couple, vous seriez plutôt :

a) Toujours à vous lamenter et à pleurer sur votre sort

b) Toujours sincère, quitte à souvent vous disputer avec votre moitié à cause de cela

c) Prêt à tout pour déguster le merveilleux plat que vous a concocté votre amoureux(se)

9- Ce que vous attire le plus chez quelqu’un

a) Son côté excentrique

b) Son accent étranger

c) Ses talents de cuisinier(e)

10- Votre période historique préférée :

a) Le XIXe siècle

b) Le XVIe siècle

c) Un temps trèèèès lointain au temps des bergers et des loups

11- Votre endroit préféré du Sud-Ouest :

a) Le Languedoc

b) Les Pyrénées

c) La Grande-Lande

Si vous avez plus de a), vous auriez eu l’enterrement de vie de jeune fille ou de vie de garçon de La vie au quotidien des paysans du Languedoc au XIXe siècle « L’enterrement de la vie de garçon et, plus rarement, de la vie de fille donne lieu à un repas où les jeunes de même sexe sont présents. En Vivarais, une véritable parodie d’enterrement où l’on porte un petit cercueil avec maintes lamentations marque la rupture ; à Brossainc, le fiancé est placé dans un vrai cercueil sous lequel est mis le feu, il doit en sortir au milieu des flammes. »

Si vous avez plus de b), vous auriez eu l’enterrement de vie de jeune fille ou de vie de garçon de La vie au quotidien dans les Pyrénées du XVI au XVIIIe siècle « Une autre coutume, elle aussi spéciale à la région, y resta longtemps populaire et doit être replacée dans le même contexte. Nous voulons parler du « caillaouari », autrement dit du charivari. En dépit des défenses de l’église, le mariage d’un veuf entraînait dans toutes les communautés des manifestations impitoyables d’hostilité et de moquerie. Aucune ressource sonore n’était négligée pour assurer et rythmer le vacarme que plusieurs soirs durant on offrait au couple contesté : la cuve à vendanges, les chaudrons fêlés, les grosses cruches aménagées pour la circonstance (« brame-toupie » béarnais), les clochettes du bétail faisaient fort bien l’affaire. On n’oubliait pas de joncher de cornes de bœuf le devant de la porte des « nobis » … en Soule, comble du raffinement, un poète gagé venait, avec un énorme porte-voix, débiter une sérénade appropriée. À chaque quatrain, hourras et tintamarre redoublaient. Des parodies de procès, ridiculisant le couple, se taillaient également un beau succès en Basse Navarre et en pays de Foix. Le seul moyen d’échapper à ce genre de supplice et de déshonneur était de consentir, comme ce malheureux laboureur de Ganac, dans le pays de Foix, à payer un « préthendu droit de cherivary pour se réduire des troubles, insultes et vexations qu’il estoit obligé de souffrir », chaque nuit, depuis son mariage avec une veuve.
Le charivari représente l’une des manifestations les plus spectaculaires du groupe des jeunes, soucieux de veiller sur l’équilibre des sexes à l’intérieur du village. C’était sa manière de dénoncer publiquement le dommage infligé à la communauté par un homme qui lui avait successivement ravi deux femmes. La coutume de la « sègue » ou de la ronce, que l’on rencontre sur tout le versant français des Pyrénées, allait dans le même sens. Tout étranger ou étrangère, qui avait l’impudence de venir chercher un conjoint dans la paroisse et de s’y établir, se voyait symboliquement découragé par une ronce ou une bande de drap rouge tendue un peu avant la porte de l’église. En Béarn, le symbole était encore moins édulcoré : c’était ou trois hommes armés qui arrêtaient les mariés. Pour obtenir le passage, les invités étaient contraints à donner quelque argent, destiné à boire et à manger, faute de quoi, ils étaient soumis à un charivari monstre pendant une quinzaine de jours. »

Si vous avez plus de c), vous auriez eu l’enterrement de vie de jeune fille ou de vie de garçon de La vie au quotidien dans la Grande Lande au temps des bergers et des loups « Dans l’ensemble de la Grande Lande, la veille de la bénédiction, […] le fiancé entouré de jeunes gens apporte à sa fiancée des cadeaux qui mêlent l’utile à l’agréable : bague souvent en cuivre jaune, en or pour les plus aisés, ainsi qu’une chaînette tour de cou et une croix. Pour donner du piquant à l’opération les donzelles qui ont apprêté une table avec une collation à l’intérieur de la maison ont barricadé celle-ci. Mais les cadeaux déposés près de la porte disparaissent un à un subrepticement tandis que les garçons feignent de supplier qu’on ouvre la porte. » « Oubrits le porte, poutie (ouvrez la porte, pitié) Oubri le porte ». (ouvrez la porte). Lorsque satisfaction leur est donnée c’est pour laisser le passage à la nobi triomphante et parée de ses plus beaux atours. Comme pour toutes les circonstances exceptionnelles, un repas bien arrosé se prolonge dans la nuit.

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