<p>C'est la seule anthologie du genre. La diversité et l'approche personnelle de chaque auteur.e surprend de pages en pages : d'André Malraux narrant la découverte de Lascaux, au sentiment d'érotisme décrit par George Bataille, à l'amusant poème de Raymond Queneau... une chose est certaine, le monde de la préhistoire ne laisse personne totalement indifférent !
<p>C'est la seule anthologie du genre. La diversité et l'approche personnelle de chaque auteur.e surprend de pages en pages : d'André Malraux narrant la découverte de Lascaux, au sentiment d'érotisme décrit par George Bataille, à l'amusant poème de Raymond Queneau... une chose est certaine, le monde de la préhistoire ne laisse personne totalement indifférent !
4e de couverture :
La Préhistoire raconte. Elle raconte les aventures des pionniers et des découvreurs, les trouvailles de squelettes fossiles et d’outils de pierre taillée. Elle raconte la révélation éblouie des grottes ornées de peintures polychromes. Surtout, elle raconte l’avènement et le devenir de l’Homme au long d’un itinéraire jalonné de transformations et d’inventions, d’extinctions, de migrations et de rencontres. La fiction est rendue nécessaire en préhistoire par la nature fragmentaire de ses preuves, qu’il faut « mettre en intrigue » pour raconter une histoire. En retour, les savoirs de la préhistoire se trouvent appliqués, impliqués dans des œuvres de fiction. Depuis cent cinquante ans, tout un ensemble de textes littéraires, romanesques, poétiques, méditatifs, sont produits avec une extraordinaire profusion, et souvent une grande inventivité. L’écriture donne chair aux êtres du passé profond, les représente avec lyrisme, humour, fantaisie. La préhistoire s’inscrit ainsi pleinement dans notre monde. Avec cette Anthologie de la préhistoire littéraire – la première du genre - nous avons voulu déployer toute la richesse des inventions, des formes et des styles que suscite l’évocation, par l’écriture, de la préhistoire humaine. Ces textes tour à tour narratifs, poétiques, comiques, oniriques, tendres ou graves, relient le passé le plus lointain au présent le plus proche. Les dessins originaux de Titus-Carmel rappellent les figures gravées, les « signes » noirs tracés au charbon de bois ou à l’oxyde de manganèse sur les parois des grottes ornées. Comme ceux d’Altamira, de Niaux ou de Lascaux, ils sont la trace d’une présence, ils marquent un « moment du monde étiré dans l’infini de son histoire ».
Les contributeurs :
Romain Bondonneau a co-dirigé cet ouvrage avec Claudine Cohen, historienne et philosophe des sciences (EHESS, EPHE), spécialiste incontestée de l’imaginaire de la préhistoire. Les extraits choisis des 47 auteurs (de Flaubert à aujourd’hui) sont accompagnés par une série récente et inédite du peintre Gérard TitusCarmel, dont les œuvres sont présentes dans une centaine de musées et collections publiques à travers le monde. En plus des 250 expositions auxquelles il a participé, il a illustré de nombreux ouvrages d’écrivains et poètes majeurs (Yves Bonnefoy, Bernard Noël, Pascal Quignard…) et écrits plusieurs livres.
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