4e de couverture :
Le besoin de toute-puissance emportait Georges Frêche. De 1977 à 2004, ce personnage de roman a façonné Montpellier puis gouverné la région Languedoc-Roussillon pendant près de sept ans. De 1971 à sa disparition en 2010, Jacques Molénat a suivi avec un intérêt passionné le parcours de cet homme « génial, charismatique, visionnaire, intrépide, sensible » mais , également, « odieux, tyrannique, égocentrique, cruel, retors ». L’auteur en dresse un portrait haut en couleurs puis examine un à un chacun de ses 100 visages. Car Georges Frêche avait une personnalité foisonnante. Caméléon de grand talent, il avait l’art de s’adapter au kaléidoscope de l’opinion. Peut-être pour faire peuple cet intellectuel de haut vol s’exprimait, avec une surprenante délectation, dans un vocabulaire de charretier. Afin de capter leurs suffrages, il se faisait juif avec les juifs, musulman avec les musulmans, pied-noir avec les piednoirs, catholique avec les catholiques. Au gré des circonstances et des publics, ce féodal était gaulliste, écolo, anar, réac. Et bien sûr socialiste puisque dans son fief il fut longtemps le mâle dominant de ce parti mais d’une manière si frondeuse et si indisciplinée qu’il en fut exclu...
La presse unanime !
« Jacques Molénat s’offre un tour du monstre en 80 portraits »
Le Canard Enchaîné
« Georges Frêche caressé, griffé, parfois même écharpé »
La Dépêche
« L’ogre passé au scanner par un journaliste avisé, jamais pris en défaut ».
La Pieuvre du Midi
« Écrit à la pointe sèche, le portrait du « monstre » qui fascinait tant nos médias régionaux et nationaux »
Contre regards
« Magistral »
Midi Libre
« Étourdissant »
L’Express
« Jouissif »
20 minutes
« Savoureux »
Info du jour
« Une érudition rare »
La Gazette des communes
